Un mur végétal peut réduire la perte de chaleur d’un bâtiment de 30%

L’idée de végétaliser un mur extérieur n’est pas nouvelle. Selon la région et le climat ambiant, vigne vierge, lierre, glycine, houblon doré, hortensia et rosier grimpant, ornent des façades à la campagne comme en ville. Depuis des siècles, l’installation de ces plantes grimpantes en façade participe à l’esthétique du bâtiment comme à son confort thermique. En recherche de solutions pour végétaliser les bâtiments et naturaliser les quartiers, les architectes ont, ces dernières années, redécouvert les vertus de ces murs verdoyants et étendent son application aux parois intérieures.

La paroi complexe végétalisée verticale (PCV) est aujourd’hui très tendance notamment dans la conception des écoquartiers.

La ville de Bogota abrite le plus grand mur végétal du monde. Confrontés à la rareté des espaces verts dans la capitale colombienne, les architectes ont conçu ce mur végétal constitué de plus de 115.000 plantes de 10 espèces différentes. Vert toute l’année, ce mur capte chaque année une quantité de CO² équivalente aux rejets de 750 véhicules.

Une étude publiée dans la revue Building and Environment, réalisée par des chercheurs de l’Université de Plymouth, a révélé que l’ajout d’un mur végétal aux bâtiments existants peut réduire les pertes de chaleur de 31,4 %.